La bière Saint-Georges est confectionnée à partir d'orge cultivée par la ferme Gwen ha Ruz labellisée en Agriculture Biologique, à Melrand (10 km de la brasserie). Cette orge est maltée à la brasserie.
Les malts aromatiques, environ 10 % du malt utilisé, proviennent de Yec'hed Malt (malteur à Saint-Avé dans le Morbihan) à partir d'orges bio bretonnes.

Les houblons utilisés sont issus des cultures des Côtes d'Armor (houblonnière de Lézerzot), de Loire-Atlantique (le champ du houblon), alsaciennes (Cophoudal), et de la houblonnière de la brasserie, le tout produit en agriculture biologique. 

Des plantes aromatiques sont utilisées dans les recettes de certaines bières. Un retour aux sources de la bière, avant que le houblon soit imposé comme unique aromate de la boisson à la fin du moyen age.
Nos plantes sont cultivées à la brasserie.

La levure, une souche fermière norvégienne, est cultivée à la brasserie.

L'eau de brassage provient du réseau d'eau potable et est filtrée sur charbon actif pour éliminer le chlore, les pesticides et autres polluants chimiques. Aucun adjuvant n'est utilisé pour modifier la minéralité ou le pH de l'eau.

Les eaux de refroidissement du moût après cuisson sont récupérées pour le lavage de la brasserie et les brassins suivants.

La bière est brassée au fourquet. La mise en bouteille, le capsulage, l'étiquetage, sont réalisés à la main sans autres énergies que celle du brasseur. Pas de CO2 utilisé pour "pousser" la bière, on laisse faire la gravité.

De l'électricité fournie par Enercoop alimente une pompe de transfert et le maintient de la température des fermenteurs. Elle préchauffe également l'eau de brassage et maintient la température de l'étuve de refermentation des bouteilles. Dans un souci d'économie d'énergie il n'y a pas de système de refroidissement des fermenteurs, ni de garde au froid : les vielles pierres de la longère abritant la brasserie régulent la température et la fermentation suit les saisons.

Le gaz propane compléte la demande en chaleur pour chauffer l'eau de brassage.

Pour limiter la consomation d'énergie lors du brassage, le mout n'est pas porté à ébulition. On parle de bière "crue". C'était la façon de brasser dans les fermes avant l'industrialisation de la bière.

Les brassins réalisés ont un volume de 500 L (5 hL), et la production annuelle est de 18000 L (180 hL).

Le netoyage s'effectue à l'aide du carbonate de sodium (cristaux de soude), la desinfection par de l'eau oxygènée et de l'acide acétique (vinaigre blanc) et peracétique.

Les drêches (le malt après brassage) servent à nourrir les vaches laitières d'une ferme bio de la commune; le houblon en sortie d’ébullition, et les levures après fermentation, sont compostés. 

Les bouteilles de St Georges vides sont récupérées, lavées et désinfectées à la brasserie, puis réutilisées.

Les bières sont vivantes :  non filtrées, non pasteurisées, aucun ajout de sulfite ou autre produit biocide pour arréter la fermentation.